Les plus dramatiques crashs en Formule 1

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Chaque fois qu’un accident mortel se produit sur une piste, le monde de la F1 arrête momentanément sa course effrénée vers la performance. Et si il est hors de question de hiérarchiser la peine provoquée par les 35 vies de pilotes perdues sur des circuits de F1, les derniers accidents ont-ils eu davantage de retentissement justement car ils sont plus rares ?

Le danger comme ingrédient indissociable de la F1

Il est évident qu’une course de Formule 1 est potentiellement dangereuse. Il ne peut en être autrement : 20 bolides lancés à 350km/h par des pilotes sous une pression physique, psychologique intense.

Et même s’ils ne font pas d’erreur, des circonstances extérieures peuvent leur être fatales, comme ce fut le cas pour Ricardo Paletti qui percuta un autre pilote ayant calé, ou Jules Bianchi qui percute une dépanneuse. D’ailleurs, les chiffres prouvent malheureusement que les accidents mortels ont toujours fait partie de la discipline, mais qu’ils sont heureusement de plus en plus rare :

  • 6 décès durant les 50
  • 12 durant les années 60
  • 10 durant les années 70
  • 4 durant les années 80
  • 2 durant les années 90
  • 1 durant les années 2000 et 2010

Toutefois, le danger et la tension qu’il restent bien présents. Il est même probable que cela participe à la popularité de la F1 sur le meilleur site de pronostics sportifs qu’est StoneVegas (avis MightyTips). Après tout et toutes proportions gardées, le monde du pari sportif repose aussi sur ce mélange d’excitation et de tension, il n’est donc pas étonnant de voir les deux sphères se mélanger.

Mais si les paris restent avant tout un loisir amusant, le danger imposé par les courses de F1 peuvent avoir des conséquences bien plus catastrophiques, comme en témoignent les accidents de Ratzenberger, Senna, Bianchi

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Roland Ratzenberger à Imola

Tout ou presque a été dit sur le tragique Grand Prix d’Imola de 94. Dès le vendredi, le pilote brésilien Rubens Barrichello perd le contrôle de sa monoplace à l’entrée d’une chicane et doit être transporté à l’hôpital.

On craint le pire pour le brésilien mais Ayrton Senna qui s’est rendu à son chevet revient avec des nouvelles encourageantes. Barrichello revient dans le paddock dès le lendemain mais reste bien sûr forfait.

Il dit plus tard : « Je ne me souviens pas de grand-chose concernant ces moments mais je n’oublierais jamais les larmes que j’ai vues dans les yeux d’Ayrton ce jour-là ».

 Et les larmes vont continuer de couler ce week-end. L’Autrichien Roland Ratzenberger perd un aileron dans le virage de Tosa et subit un accident mortel dans la Villeneuve curva. Il est probablement tué sur le coup, mais son décès n’est constaté qu’après son évacuation hors du circuit. Dans le cas contraire, le circuit aurait été placé sous scellés et le GP reporté selon la loi italienne.

Et Ayrton Senna le lendemain

Choqué par l’événement, cumulé à l’accident de Barichello la veille, Ayrton Senna prend une voiture et se rend sur les lieux de l’accident pour discuter avec les officiels. Au téléphone il confie par téléphone à sa compagne qu’il ne souhaite pas piloter le dimanche.

Il proteste contre les réglementations introduites cette saison-là, et tente visiblement de reformer un comité de pilotes pour parler de la sécurité en piste avec Erik Comas, Schumacher et Berger. Le professeur Sid Watkins, à la tête de l’équipe médicale sur les circuits F1 tente de le convaincre de ne pas courir…

Mais pourtant, Ayrton Senna prend place sur la grille de départ le dimanche. Dès le feu vert, Pedro Lamy percute JJ Letho sur la grille, et rappelle l’accident de Riccardo Paletti douze ans plus tôt. La course continue au ralenti pendant 5 tours derrière la voiture de sécurité.

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Senna

Après un seul tour à pleine vitesse, Ayrton Senna perd le contrôle de sa voiture dans la courbe ultra-rapide de Tamburello et percute un mur de béton à plus de 200 km/h. Le Grand Prix s’interrompt seulement 20 minutes avant de reprendre, et le décès du Brésilien est prononcé depuis l’hôpital de Bellaria peu après 18h30.

Jules Bianchi

Deux décennies plus tard en juillet 2015, un communiqué de la famille nous apprend que Jules Bianchi s’est éteint à 25 ans, au CHU de Nice. Un drame d’autant plus choquant que le très jeune pilote français était très apprécié et promis à un bel avenir.

L’ancien membre de l’académie Ferrari avait en effet rapidement gagné le respect de ses pairs au volant d’une modeste Marussia et avait prouvé qu’il méritait un baquet plus prestigieux.

Adoubé quelques mois plus tôt par Fernando Alonso lui-même « Je suis persuadé qu’il fera une belle carrière en F1 », la prophétie ne se réalisera malheureusement pas.

Après 42 tours sous une pluie battante, Jules Bianchi part en aquaplanage dans le virage 7. Un tour plus tôt, Adrian Sutil faisait de même et écrasait sa Sauber C33 dans un mur de pneus et un engin de levage est dépêché pour le dégager. C’est sous ce tracteur-grue que s’encastre avec une violence rare la MR03 de Bianchi, au point de soulever la dépanneuse.

La course est définitivement arrêtée, Jules Bianchi extrait et transporté à l’hôpital avec de très lourdes blessures à la tête. Il reste 9 mois dans le coma avant son décès.

Plus jamais ça ?

Si chacun décès d’un pilote en piste est un drame, ceux des trois pilotes cités plus hauts ont provoqué des électrochocs qui ont bouleversé la F1.

Suite aux pertes d’Imola, la FIA crée sa Commission de Sécurité et relance une association des pilotes, conformément aux souhaits d’Ayrton Senna. Le décès de Jules Bianchi quant à lui installe la Virtual Safety Car et la création du système Halo pour protéger la tête des pilotes.

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Et bien que la discipline soit par essence extrêmement risquée, peut-on espérer que ces mesures permettent d’éliminer à jamais le risque mortel en Formule 1 ?

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